Les survivants

Avant de commencer, je signale qu'ici, seuls les posts "rpistes" sont autorisés. les flood seront signalés au Corbeau et supprimés.

Role-players : Ju' - Flo - moi même
Pour nous rejoindre, créez votre perso dans l'autre topic et faites le arriver dans l'aventure sans incohérence et en respectant le chemin déjà parcouru, merci !

_____________

C'est le cinquantième jour après l'éruption solaire ait eu lieu, à peine une semaine après qu'ILS soient là. Tout n'était plus que sable désormais...
La jeep roule à une vitesse raisonnable sur ce qu'il restait de la route du bord de mer. Cette route n'est que la maigre séparation entre les étendues sablonneuses et d'eau. Le tout sous un soleil de plomb. Plus loin sur la route, une forme humaine apparaît. La jeune femme au volant plisse les yeux, serait-ce un autre survivant? Elle klaxonne pour qu'il se retourne : la forme tourne vers elle sa face cadavérique, sa bouche maculée de sang et s'élance vers la voiture d'un pas trébuchant. La jeune femme remet le contact, appuie à fond sur l’accélérateur. La jeep percute le zombie de plein fouet, ce dernier s'écrase sur la route pour retourner dans l'au delà, endroit qu'il n'aurait jamais du quitter. Seul un peu de sang témoigne de l'impact sur le pare-choc : d'ailleurs l'avant de la voiture en est couvert, plusieurs couches de sang à différents degrés de séchage, seules traces des derniers zombies ayant croisés son chemin ces derniers jours.
De toute façon avec l'arsenal qu'elle avait récupéré aucun zombie ne peut l'approcher. Quelques fusils et armes de poing avec deux pleines caisses de munitions étaient dans le coffre, accompagnés par un bon nombre de couteaux et épées. Ah ça oui, elle était bien protégée.
La jeune brune rejette ses cheveux en arrière et continue à rouler sur la route à moitié recouverte de sable. Elle lance un coup d'oeil à son GPS : il indique qu'il reste vingt kilomètres avant la prochaine ville, Cannes. Il faut qu'elle trouve de l'eau, ses réserves sont presque épuisées...

Narrateur : Ju

Le soleil se trouvait désormais au centre du ciel. « Midi », pensais-je. Je sortais de ma cachette où j'avais passer la nuit, les rayons solaires éclaircissaient mes cheveux dorés. Des tâches de sable et de terre recouvraient mon visage. Je fis un pas, mais je ne pouvais pas continuer plus loin, ma cheville me faisait mal. Au loin, à peu près à trois kilomètres, je regardais les ruines d'un énorme bâtiment, qui jadis, il y a maintenant cinquante jours, était un somptueux palais. Ma maison... qui était complètement détruite. Le vent souffla, ma robe crasseuse, déchirée et remplie de tâches de sang, vola avec lui. Une larme coula sur ma joue, encore un instant nostalgique. Ce genre de moment m'arrivait souvent ces temps-ci. J'étais effrayée, seule et blessée. Je n'avais aucune ressource, ni provisions. Mes chaussures étaient trouées et ma robe pouvait tomber d'un moment à l'autre. Même moi je n'étais pas intact intérieurement, je désirais crier de toutes mes forces, pleurer toutes les larmes de mon corps, mais je me retenais. Mes parents, le roi et la reine, m'ont toujours appris à rester courageuse. Puis surtout, si je faisais ne serait-ce qu'un bruit, ces créatures m'auraient entendues et seraient venues jusqu'à moi. Ces zombies étaient certes stupides et aveugles, mais leur force et leur ouïe étaient redoutables. La seule chose qui restait propre sur moi, était mon médaillon en or. C'était l'objet qui contenait une partie de mon âme, la meilleure partie. Il venait de ma famille royale, mes ancêtres avaient tous le sien. Des rumeurs disaient que le médaillon était en quelque sorte "magique". Mais personne n'a pu vraiment le prouver. Soudain, il m'est venu une idée. Je déchirais un morceau de tissus de ma robe, et fit une sorte de bandage assez bien serrée pour ma cheville. Après plusieurs essaies et de corrections, je trouvas enfin mon équilibre et je pouvais alors marcher sans que la douleur soit trop présente. D'un pas décidé, j'allais vers les ruines, en espérant faire des trouvailles intéressantes. J'aimais la chaleur, mais là c'était presque insupportable. L'atmosphère était vraiment semblable à celle d'un désert. Je marchais, chantonnant dans ma tête une mélodie douce et harmonieuse que j'avais beaucoup entendue quand j'étais encore dans mon berceau. Enfin, après quelques minutes de marche, j'entras dans les ruines. Des cadavres d'humains recouvraient le sol, je reconnus l'un d'entre eux, qui était ma gouvernante. L'odeur me montait au nez, j'avais envie de vomir, j'essayais alors de pas m'arrêter pour que l'odeur de la Mort s'empare de moi. J'entrais dans une salle, là où je voyais des casseroles et de la nourriture. J'étais tombée sur l'un de mes endroits préférés, la cuisine. Je pris un sac à dos qui se trouvait là, regardant à l'intérieur : une lampe de torche, une dizaine de piles, des médicaments, de l'alcool médical, des pansements, des bandages, une paire de ciseaux, un manuel de poche "Comment soigner toutes sortes de blessures et de maladies" et... un pistolet à eau. Je regardais aux alentours, et je compris de suite quand je vis un infirmier et son enfant sur le sol, où le petit avait dans la main une recharge d'eau pour le pistolet. C'est avec des pincements au coeur, que je pris leur sac. Je fis de suite un meilleure bandage, celui-ci fera l'affaire et devrait me guérir vite. Après tout ce n'était qu'un faux mouvement et non une entorse, je savais reconnaître ce genre de douleur, expérience personnelle, je suis une personne assez maladroite depuis mon plus jeune âge. Et pourtant, quand je me concentrais, je pouvais faire des figures gracieuses et agiles qui rendaient jaloux plus d'un. Je fouillais à chaque placard et à chaque coin pour trouver de la nourriture. Je trouvais des boîtes de converses de légumes et cassoulet, ainsi qu'un paquet d'une vingtaine de swandish, ainsi que du pain, des oeufs, des cornichons et du saucisson. Je pris également dans les tiroirs plusieurs paquets d'allumettes, des couverts et assiettes en plastiques, ainsi qu'une casserole et deux poêles. Le sac était lourd, mais je n'avais pas le choix, je devais prendre le nécessaire jusqu'à temps que je croise des secours. Il me manquait plus que de l'eau. Je traversais les couloirs, montais les marches des escaliers en mauvais état, pour enfin arriver dans ma chambre. Je pris une valise, mettant à l'intérieur des feuilles de papier, des stylos, des robes et des sous-vêtements, car cela prenait moins de place, des baskets et ballerines légères. Je suis allée également dans ma salle de bain, prenant du savon, une brosse à cheveux, du gel douche et shampoing, du dentifrice et une brosse à dent. Ainsi que de la lessive, des produits intimes pour filles et des serviettes. Je vérifiais si l'eau courante était encore activée, et c'était le cas. L'eau était un peu froide et un peu sale, mais j'en profitais pour prendre une douche. L'eau claqua sur mon corps et mes cheveux, je me savonnais un bon coup et sortit vite fait. J'étais déjà mieux. Je me séchais et mis de nouveaux sous-vêtements ainsi qu'une robe volante rouge vif, au moins, les autres pourraient m'apercevoir au loin. Je quittais les lieux. Après des minutes de marche, c'était quand même un énorme palais, je sortis enfin par la porte d'entrée. Sur le chemin j'avais pris une bougie et arracha la plus belle des roses restantes dans les jardins pour les placer devant les débris de la grande porte. J'alluma la bougie, en honneur aux habitants du monde morts et à tous les lieux qui étaient tous auparavant beaux. Je faisais honneur au monde merveilleux d'autre fois, afin de ne jamais oublier. Je me retournas, et je vis un zombie, portant une couronne, avec un sabre à la main. « Hé toi ! Sale steak moisi ! C'est MA couronne ! », pris par la rage après ces mots dits, je fonçais sur le zombie lui claquant la tête par terre. J'en profitais pour prendre le sabre et lui enfonçait la lame dans son crâne, il était devenu inactif, le sang avait giclé sur la couronne et le sabre. Je pris la couronne et l'a mis à côté de la bougie et de la rose. Puis cette fois-ci, quand je me retournas, il y avait une hordes de zombies. Je brandis le sabre, mais une voiture soudainement écrasa les zombies. Une brune sortit la tête en criant « Dépêches-toi ! D'autres zombies me suivaient derrière ! » . Je pris mes affaires et monta dans la voiture. La jeune femme démarra la voiture. On voyait par les vitres une immense hordes de zombies allant vers le palais, pour le moment, il nous était impossible de retourner sur les lieux, c'était trop dangereux.
« - Merci. Disais-je.
- Il n'y a plus que nous, les survivants, ici, le reste n'est que cadavres et monstres venant de l'enfer. S'aider est notre meilleure arme. Qui es-tu?
- Princesse Juliette Ta, mais appelle-moi Ju, et toi?
- Sharonna Altman, mais toi appelle-moi Shagya. »
On se fit un sourire, et Shagya appuya par la suite sur l'accéralateur. La voiture fila comme un coup de fouet, claquant le vent.

Me voilà avec une blonde en robe rouge tape à l'oeil dans la jeep... Je notai qu'elle trimbalait un lourd sac à dos.
-Ya quoi là d'dans ? dis-je en désignant son sac d'un coup de menton.
- Euh, alors j'ai des vêtements, de la nourriture, le minimum vital en question d'hygiène corporelle et une trousse de premiers secours.
- De l'eau ?
Elle secoua la tête en signe de négation.
-Et toi, t'as quoi?
-De quoi se défendre et d'la bouffe. dis-je sans fioritures.
Je regardai rapidement dans les rétroviseurs, plus aucune trace de zombies qui me suivaient depuis les ruines de cet espèce de château. Evidemment, ils essayaient de faire la course avec une jeep lancée à 80 kilomètres par heure ces idiots....

Tiens une ancienne station d'essence. Je déboîtai et arrêtai la voiture à coté d'une pompe.
-Bouge pas, je vais faire le plein. Prends les jumelles dans la boîte à gant et surveille les alentours ok ?
Attendant même pas la réponse, je sortis de la voiture et fis le plein d'essence, ensuite je remplis deux bidons avant de les remettre à leur place dans le coffre. Je toquai à la fenêtre, la jeune femme blonde sursauta et ouvrit la portière. Elle m'interrogea du regard. Je lui tendis un carton vide et lui dis
-On va aller prendre de l'eau, il doit surement avoir des bouteilles d'eau en vente.
-Mais, mais... et s'ils...
-Jte protégerai pendant que tu nous feras des réserves.
Sur ces mots, je contournai ma voiture et ouvris le coffre. Je pris un pistolet et le plaçai dans un étui sur ma hanche droite et un chargeur que je fourrais dans ma poche de pantalon. Elle tenait un sabre et le carton dans ses mains. Elle me sourit et on entra dans la station. Arme au poing, j'inspectai prudemment les différents allées du magasin. Il n'y avait personne, pas même la moindre trace de sang sur le sol ou les murs. On se dirigea vers la partie "boissons" du magasin et Ju' posa son sabre contre la paroi et remplit le carton de bouteilles d'eau. Elle avait presque terminé lorsque j'entendis des bruits de pas qui venaient vers nous ; une morte-vivante apparut de derrière le rayon conserves. Elle devait être dans la réserve quand on est entrées... De ma main gauche, je sortis un silencieux de ma poche gauche et le vissai rapidement sur mon arme. Il ne faudrait pas alerter d'autres zombies par le bruit si jamais elle était pas seule. Moins de cinq secondes après que je l'ai aperçue, je lui tirai dessus. Une seule balle, silencieuse, mortelle. Un tir entre les deux yeux puisque je savais que la tête était un de leurs plus gros points faibles.
Ju' qui me tournai le dos, se retourna vivement en entendant le bruit étouffé de la détonation.
-T'es prête? On s'en va.
Elle reprit son sabre et porta le carton rempli du liquide si précieux dont nous avions tellement besoin.Je la précédai dans le magasin au cas où il y en aurait d'autre... Nous rejoignîmes la sortie et je l'aidai à mettre nos provisions dans la voiture. On remonta silencieusement et nous repartîmes. Mais vers où ? Que faire dans un monde post-apocalyptique ?

Deuxième jour, toujours ce soleil de plomb, un léger vent d'Est, apportant son odeur de moisissures.

Au pieds d'un château d'eau défoncé, un pavé éclata la tête d'un zombis.

"-Tu l'as pas voler celle-la."

Flolechacal se rassit sur son siège, ouvrit une bouteille contenant un reste de Vodka coupé à l'eau croupie, et l'ingurgita.

Se penchant sur des cartes il ruminait:

"-Par ou je peux passer? Montre moi une route sure, vite."

Les ruines des anciens lotissements étaient à cinq kilomètres, il devait y aller, ne serais-ce que pour trouver des armes et des vivres.
Le grognement d'un zombis perturba sa réflexion.

"-Bordel, plus ça vient et plus il y en a de ces saloperies!"

Flolechacal saisit une brique et la lança avec force sur le zombis plus bas. La pierre lui éclata la cervelle.

"-Héhé, ça c'est bon."

Il ramassa sa carte, qu'il plia dans sa ceinture, prit son barda, et vérifia qu'il avait bien son couteau Bowie sur lui, il ne s'en séparait jamais.
Lechacal fit descendre une échelle métallique, une fois en bas, il l'a camoufla dans les rochers alentours, vérifiant les environs, il partit vers le Sud.

Sur la route il ne croisa qu'un zombis, qu'il tua facilement, étant-donné que celui-ci n'avait plus de jambes...
Il arriva pile à l'endroit prévus, un ancien commissariat situé sur une intersection, les lotissements, derrière celui-ci, suivaient le reste de goudron qui avait été naguère une route.
Les décombres du bâtiment de police sentaient la chaire putréfiée, et un soupçon de moisissures immondes.
Le couteau sortis, le barda sur le dos, Flolechacal avançait à travers les pièces, un long couloir menait aux bureaux des officiers, il espérait que ce qu'il cherchait été toujours bien là.

Il fouilla les bureaux un par un, récupérant quelques bibelots ici et la, rien de bien intéressant, jusqu'à ce qu'il tombe sur deux bureaux verrouillés. L'un d'entre eux était le bon, il le savait, il l'avait déjà vue.

Flo posa son barda et rangea son couteau. Il s'énerva ensuite sur la porte, essayant d'abord de forcer la serrure, il finit par abandonné l'idée d'être discret et chargea la porte avec son épaule. Au troisième coup, la porte récalcitrante abandonna, et sous son élan, l'homme se vautra au sol, face au bureau.

En se relevant, il étudia la pièce, tout est bien rangé, à par le cadavre sur le siège et la fenêtre grande ouverte, tout était comme dans ses souvenirs.
Il étudia le cadavre, l'odeur immonde, et les intestins à terre devait certainement dire que l'officier avait était dévoré pendant une petite sieste, s'il savait qui était revenus dans son bureau, il se retournerait dans sa tombe.

Lechacal fouilla les dossiers, il espérait pouvoir retrouver en état ce qu'il voulait ici.
Après cinq minutes à farfouillé l'armoire, il sortit un vieux dossier poussiéreux, il le feuilleta, et avec satisfaction le plia et le mit au fond de la poche de son treillis.
Il regarda le cadavre, un sourire narquois marqua son visage, avant de remarquer aux pieds du mort une grande boîte en bois qu'il n'avait pas vue tout-à-l'heure.

Enjambant les restes d'organes à terre, il poussa légèrement le fauteuil et saisit la boîte, son sourire fut masqué par une jambe, le mort n'était pas si mort que ça...

Il releva la tête, le zombis s’éveillait et reniflait, le fixant avant de sauter sur lui.

"-Mais t'es pas mort toi?!"

Se redressant rapidement, le zombis lui sauta dessus, le plaquant contre le mur. Flolechacal tenait les bras pourris de la bête, tandis que celle-ci essayais de lui attraper le visage.
S'aidant de ses jambes, Flo se libéra de l'étreinte du zombis, l'envoyant à contre le bureau, mais celui-ci ne perdis pas une seconde pour chargé à nouveau.

Pas de temps pour sortir le couteau, d'une droite dans la tête, Lechacal fît reculé le zombis, avant de lui asséné trois directes pour le mettre à terre, enchainant, il se mit au dessus du zombis et lui éclata la tête avec un écrasement du pieds, après deux coups, son crâne s’affaissa, écrasant le cerveaux moisis.

L'homme essuya la transpiration de son visage, son T-Shirt gris était maintenant taché de rouge, en plus des autres tâches.
Il attrapa la boîte en bois, longue, celle-ci était celée. Les clés devaient être gardées quelque part, son regard se posa sur le cadavre.

"-Saloperie..."

Il fouilla les poches de l'ancien policier, et finis par trouver un trousseau de clés.

"-J'espère qu'elle est la-dedans..."

Il en essayait plusieurs, d'impatience il s'énervait. Il savait que le bruit qu'il avait fait aura attiré les zombis à trois kilomètres à la ronde.
Enfin la serrure se déverrouilla, son visage s'éclaira, vite suivi par un large sourire sadique devant le coffre ouvert...

Narrateur : Ju
(je sais c'est inutile puisque chaque post de chaque personne cela devient automatiquement lui ou elle le narrateur interne, mais j'veux faire comme les livres =3)

Cela faisait maintenant deux heures que la voiture roulait. Shagya essayait de rouler doucement, afin que la voiture ne fasse pas trop de bruit. On était toutes les deux silencieuses. On fît par moment de faibles sourires et rires, mais au final, qui pourrait rire alors qu'on était en train de vivre le début d'un enfer sans fin? Soudainement, le silence s'arrêta net suite à des bruits étranges venant du moteur. Prise de panique, je regardais Shagya d'un air interrogatif et douteux.
« - On a fait le plein pourtant !
- Princesse, calme-toi. J'ai l'impression qu'on nous suit depuis quelque minutes. »
On se regardait toutes les deux...
« - J'ai compris, j'm'en charge. Toi, surveilles les alentours avec les jumelles. Moi pendant de ce temps j'vais essayer de réparer rapidement la voiture. »
Je n'ai pas eu le temps de répondre, Shagya sortit de la voiture pour exécuter sa tâche. Je pris les jumelles à leur place habituelle, et fidèle à mon poste, je fis ce que m'a demandé cette dernière. J'avais terriblement chaud dans la voiture, je sortis un coup. Un vent frais me fouettait à la figure, je poussas un soupir de soulagement. Je surveillais, à droite, à gauche, derrière, un peu plus haut, puis plus en bas. La terre était aride et sec. La végétation était condamnée à ne plus jamais refaire surface. Le ciel était gris, étrange, il n'y avait aucun nuage. Le paysage était lugubre, mais il n'y avait rien. Lorsque je vis une ombre au loin. Je pris mon sabre d'un air décidé à attaquer le moment venu. Shagya avait entendu cette agitation, elle releva la tête vers la direction de l'ombre. Elle brandit sa clé de réparation, prête à agir également. L'ombre se rapprochait et... c'était une petite fille. Une humaine, l'air effrayé, les larmes coulaient de ses yeux verts perçants. Elle tenait un petit ours en peluche, où il y avait des bouts de chair collés sur le tissus.
« - Ma maman... où est ma maman...
- C'était donc toi qui nous suivait ? Disait Shagya à la petite.
- Maman... je veux ma maman. »
Shagya prit la petite dans ses bras et lui chuchota à l'oreille « Je ne sais pas où elle est ta maman, mais je te promets qu'un jour, tu la retrouveras et vous serez ensemble pour t'éternité...» La petite lui répondit par un faible sourire, elle ne comprenait pas l'allusion, mais elle était plus rassurée. Je partis prendre de l'eau grâce à l'un de mes verres en plastique, ainsi qu'un morceau de pain, pour les tendre avec tendresse vers la petite fille. Shagya l'avait à peine reposer, qu'un zombie sorti de nulle part, mis la petite fille à terre puis l'a mordit au cou. Les cris de l'enfant attira les autres zombies. D'un geste brusque et direct, Shagya éclata le crâne du monstre avec la clé. J'allais m'accroupir auprès de l'enfant pour voir comment elle allait. Elle respirait encore. Je chantais une berceuse pour la réveiller. Cela a fonctionné, elle ouvrit les yeux... Ses yeux étaient sans vie, plus aucune couleur, juste tout blanc. Le zombie l'avait transformé à cause de son poison dans ses dents et sa salive. Elle se jeta sur moi, la bouche grande ouverte, je l'esquivas faisant une roue arrière, le sabre dans ma main prête à donner des coups. Shagya finissait vite de réparer la voiture pour qu'on puisse fuir une nouvelle fois à cette hordes de zombie. Quant à moi, j'étais face à la petite fille, prête à bondir sur moi. Je n'avais pas la force, je ne pouvais pas la tuer... Shagya cria « Ju, extermine la ! Elle a rejoint sa maman, elle n'est plus là désormais, ce que tu as devant toi c'est le monstre qui l'a tué, venge-la ! » face à ses mots, je regarda Shagya avec un air déterminé. Je fonçais sur la créature et lui décapita. Sa tête vola, je fis une belle figure en l'air pour la frapper violemment avec mon pied, sa tête fonça sur les zombies qui s'approchaient et percuta deux zombies côte à côté les mettant à terre grâce à la vitesse et à la force de la tête volante. Shagya avait réussi de démarrer la voiture, je montais en vitesse. Elle et moi on se regarda, elle prit ma main en la serrant très fort, et en me regardant droit dans les yeux :
« - Prête à tuer ces pourritures ?!
- Prête ! Lui répondis-je avec un énorme sourire. »
La voiture fonça, écrasant quelque zombie. On reprit la route, avec l'esprit fort plus que jamais.


Lady Gaga feat Beyoncé "Telephone" extrait du cllip *♥*

Le matin était pâle, un calme surnaturel recouvrait toute la région. Avant de prendre la route pour le Sud, Flolechacal avait entassé les corps de plusieurs zombis qu'il avait abattu sur le château d'eau, avant de les faire brûler, une épaisse fumée noir en venait, il espérait que celle-ci attire les zombis la-bas, et non sur lui.

S'armant de courage et de patience, il avait prit ce dont il avait besoin pour la route, deux bidons de 5 litres d'eau, le coffre déverrouillé, un peu de nourriture, et un reste de whisky pur malt. Mais ce qu'y lui manqué le plus à cet instant, c'était son siège à trois pieds...

Il s'est donc élancé dans le désert vers le Sud, si sa carte n'avait pas était pourrie par du sang de zombis (et d'autres organes moisis), il aurait pue faire une ligne droite vers la Méditerranée, mais au lieu de ça il se retrouve à suivre la route, en aveugle.

Traînant une petite remorque en aluminium recouverte d'une bâche trouée, il avançait péniblement, une vieille corde usée sur l'épaule pour soulager son bras, il tenait son couteau prêt avec l'autre.

Histoire d'augmenter ses chances de survie, il retournera la remorque pour passer la nuit dessous.


Il s'arrêta une première fois depuis ce matin.

"-J'en ai déjà marre..."

Il souleva la bâche et sortit la bouteille de whisky, en bue une gorgée et la rangea.

"-C'est vraiment dégueulasse ce truc..."

Flo Enleva ensuite son bandeau fait avec le manche droit de son T-Shirt, l'essora avant tout pour sortir le sable collé, et le remis en place en suivant

Il reprit sa route, les roues crevées de la remorque s'enfonçant légèrement la ou le sable recouvrait le goudron.

La journée allait être longue, pas une âme qui vive dans ce désert, pas un seul zombis de croiser depuis ce matin. Flolechacal espérait quand même pouvoir passer la nuit au chaud, parce que sérieusement, la nuit dans le désert, il l'a sentait pas...

Sous un soleil de plombs, en plein désert, avançant péniblement vers ce qu'il espère être toujours la Méditerrané, il se perdait vers l'horizon.

"-Living easy, living free
Season ticket on a one-way ride
Asking nothing, leave me be
Taking everything in my stride

Don't need reason, don't need rhyme
Ain't nothing I would rather do
Going down, party time
My friends are gonna be there too

I'm on the highway to hell
........."

Cela faisait des heures qu'on roulait. Le soir tombait et plus un zombie n'était en vue. Je conduisais depuis des heures alors mes yeux commencèrent à se fermer tout seuls.
Je me revoyais, le jour où le désert été arrivé : j'étais en train de faire de l'accrobranche. Je me moquais d'elle parce que je l'avais dépassée sur un obstacle du parcours lorsqu'elle avait peur, celui où il faut passer plusieurs rondins éloignés. J'étais presque arrivée, un parcours à 10 mètres de hauteur cette fois, plus que la tyrolienne de fin à faire... J'adore la tyrolienne. J'étais à trois mètres du sol quand le fil s'est brusquement détendu et que je suis tombée lourdement sur le sol. J'avais atterri sur le dos, rien n'était cassé. Je défis mon harnais et regardais l'arbre derrière moi. L'arbre d'où je venais avait disparu. Un monticule de sable se tenait à place, partout le sable s'imposait à ma vue. Je vis la plateforme d'où je venais dans le sable, un bras ensanglanté en dépassait... "Noooooooooooooooooon !" je m'y précipitai et je creusais le sable pour l'atteindre. J'arrivais enfin à la dégager mais c'était trop tard, la chute avait été mortelle.
"Non, Silvia..."

-Attention ! hurla Ju'
Je rouvris brutalement les yeux et remis la voiture sur le peu qu'il restait de route.
-Désolée...
-Qui est Silvia ?
Je la regardait sans comprendre.
-Tu as parlé pendant les quelques secondes où tu as fermé les yeux.
-C'est... c'était ma soeur.....(long silence) ...jumelle
-Oh, je suis vraiment désolée, est ce qu'ils l'ont...
-Non, c'est l'arrivée de ce foutu désert qui l'a eue

On arriva devant une espèce de maison en ruine au milieu de nulle part. Je m'arrêtai et cachai la voiture dans une sorte de cour intérieure. On se restaura rapidement avec ce qu'on avait et on retourna dormir dans la voiture, c'était plus sûr vu les conditions actuelles. Le lendemain matin, à l'aube, je fis le tour de la maison pour voir ce qu'on pouvait y récupérer d'utile. Il restait encore la nourriture mangeable dans les placards de la cuisine, je pris les paquets de biscuits et deux grandes bouteilles d'eau non entamées et les mis à l'arrière de la voiture. Des traces de sang courraient sur le mur mais aucun corps n'était dans la maison. Sans doute que les zombies avaient emmené leur proie pour la manger plus tard. Ils faisaient ça parfois.... Ne trouvant rien d'autre d’intéressant, je remontais dans la voiture quand Ju' se réveillait. Je lui tendis deux biscuits fraîchement trouvés puis je démarrai la voiture.
On étaient parties depuis peu que j'aperçus au loin une forme sur la route. C'était un homme baraqué tirant une petite remorque. Je klaxonnai.

La température chutait, et après avoir marché une journée sous le soleil, Flolechacal, le froid de la nuit avait un effet vivifiant pour lui. L'inspirant encore plus, il tirait son fardeau plus facilement. Prévoyant de s'arrêter pour la nuit, il voulait profiter d'un ultime rayon de soleil pour se poser au bord de la route. Si la mer était proche, il ne la sentait pas.

"-Qu'est-ce-que je ferais pas pour m'assoir un moment, juste un moment..."

Depuis ce matin, il n'avait croiser aucun zombis, personne dans ces dunes, et cela l’inquiétait. Si les zombis ne sont pas ici, ils doivent être en ville, et cette idée ne lui plaisait qu'à moitié.
Jugeant qu'il avait assez marcher pour aujourd'hui, il s'arrêta et posa la remorque.

"-Tu sais que t'es plus lourde que t'en as l'air?

-Promis, dès que j'ai finis tout ça, je te donne un jolie petit nom."

Il interrompit son geste, de loin, il entendait le son d'un moteur, un gros véhicule, le bruit se répercutait dans le silence jusqu'à lui.

De multiples pensées lui traversèrent l’esprit.

"-Saloperie de militaires!"

Il saisit rapidement la remorque, et prévus de passer la remorque dans le sable, pour voire qui exactement le suivait.
Mais une roue tomba sur le sol.

"-Espèce de sale!!..."

Pas le temps, il refixa la roue sur l'essieu juste le temps de faire rouler la remorque. Le véhicule approchait.

D'un coup de pieds rageur sur la roue, il repris la route précipitamment, trop tard pour se cacher, il empoigna son couteau, et se tenait prêt, il regrettait alors de ne pas avoir ouvert la boîte.

Un moteur, des éclaireurs? Ou des survivants? Il devait être sur ses gardes.

Le véhicule arrivait vite, et se mit à klaxonnait, surprenant Flo. Son poings se crispa sur son couteau.

Un 4x4 le passa et s'arrêta devant lui.

La tempe du Chacal palpitait avec se mélange de sentiments, mais surtout de peur. Les secondes lui paraissait longues au fur et à mesure qu'il approchait du véhicule, il laissa la remorque, la roue retomba, il l'a maudit.

Il murmurait ses craintes.

"-Vous allez tous nous faire bouffer avec vos conneries... Tout les zombis des environs vont nous tombé dessus..."

Il s'arrêta à deux mètres du véhicule, il se maudit de ne pas avoir sortit le fusil de la boîte en bois.

"-Vous comptez sortir ou je dois tenir vos portes?!"

La portière côté passager s'ouvrit en première, suivit par le conducteur.
Flo plissa les yeux et se tenait prêt à se défendre d'éventuels pillards.
Deux personnes en sortirent, et arrivèrent face à lui.

Sa main se décontracta, manquant de lâcher le couteau qu'il cachait. Il s'attendait à trouver quelques survivants, mais il n'avait pas penser à l’éventualité de tomber sur celles qu'il avait devant les yeux.

"-Bordel de nom de nom..."

La conductrice prit la parole la première.

"-Vous comptez aller loin comme ça?

-Ça dépend sur qui je tombe sur la route. Vous êtes qui?"

La passagère s'avança d'un pas et répondit:

"-Princesse Juliette Ta, princesse de plusieurs villages de Cannes.

-Un royaume de Cannes? Jamais entendus parler.

-Sharonna Altmann, on m'appelle Shagya. Vous voulez un peu d'aide?

-Pourquoi je l'accepterais? Je me débrouille très bien seul."

La seconde, peut-être vexée, lui répondit.

"-On a un véhicule, et vous avez des vivres à ce qu'il semble. En plus vous marchez en pleine nuit dans le désert, votre remorque à une roue, vous êtes suicidaire?"

Flolechacal sourit, il rangea son couteau dans son étui.

"-Appelez-moi comme vous voulez, c'est Flolechacal d'habitude, j'vous fais pas assez confiance pour faire amis-amis pour l'instant."

Shagya repris:

"-Bon vous montez ou pas?

-C'est vrai que la compagnie ne me déplait pas, et votre cacophonie à attiré tout les zombis des environs."

Il ouvrit la bâche de la remorque.

"-Vous avez de la place?"

Les deux jeunes femmes prirent les affaires pour les charger dans le 4x4.
Juliette saisit le coffre.

"-C'est quoi ça?

-Ça? Ça reste avec moi."

Elles étaient ravies de trouver de l'eau, en stock suffisant pour trois.
Flolechacal ouvrit le coffre, et sortie un fusil à pompe tout neuf, avec le nécessaire d'entretien et 12 cartouches.

"-Vous avez toujours de la place pour moi?

-On peut trouver.

-Qui conduit?"

La jeune brune qui entassait dans le coffre, répondit en sortant la tête de la voiture:

"-C'est moi!

-Super... Tu connais la route?

-Mieux que toi apparemment, tu nous suis ou tu monte?"

Des grognements de zombis se firent entendre. Ils se rapprochaient en nombre.

"-Toutes vos pétarades les ont attirés sur nous! Il faut partir maintenant.

"-Ils nous ont suivis! Grimpe!"

Tout le monde prit sa place dans le 4x4, Flolechacal à l'arrière, fusil en main, le chargeant le temps de démarré le véhicule.

"-On va ou au juste?"

Les zombis étaient derrière le véhicule et couraient dans l'espoir de rattraper le 4x4. Tout le monde était tendus.
D'un sourire narquois Flo lança un pique, à sa manière:

"-Peur d'un petit zombis les filles? Héhé, super."

Narrateur Ju

Je n'avais pas fait attention aux derniers mots de notre nouveau compagnon. Je regardais dehors. Même les zombis n'intéressaient pas mes pensées. Et c'est parti pour un nouveau sentiment de nostalgie. Mon cerveau me branchait sur la fréquence "souvenirs", je revoyais à travers les nuages ma maison, mon royaume, mes parents, mes proches... tout. Tout ce qui faisait mon bonheur. Puis soudain, je re vis ces nuages noirs, ils était énormes, inhabituels, c'est ce que je me rappelais de ce jour là. Une lumière imposante se rapprochait du sol, qui finissait par créer des tremblement de terre partout. Et là...

« - Princesse !! Réveille toi! »
C'était Shagya qui venait de me parler, un zombie avait passer sa main par la vitre ouverte, il essayait de m'attraper. Je fis un petit sursaut montrant que j'étais de nouveau dans l'instant présent. D'un coup sec avec mon sabre, je coupas la main du zombie. La main était sur ma poitrine, mais il n'y avait pas de sang, le coup a été tellement vif et rapide que le sang n'avait pas eu le temps de couler.

« - Un vrai pervers celui-là ! Cria soudainement le mâle de la bande. »

Je fis un petit rire nerveux. La voiture fonçait. On avait beaucoup d'avance sur les zombies, on était désormais en sécurité. Tout d'un coup, la main coupée se mit à griffer sans pénétrer ma peau, là où se trouvait mon coeur. Prise de panique, Shagya avait mené la voiture à faire des zigzag. J'entendis une voix, pas celle de Shagya, ni de Flolechacal, cette voix là était grave et effrayante.

« - Je veux ton coeurrrrrrrrrrrr........
- NON TU N'AURAS PAS MON COEUR ! - Criais je dans le vide. »

Flolechacal prit la main sans précautions ni craintes, ouvrit la fenêtre et la balança violemment sur le sol, la main se brisa en plusieurs morceaux.

« - Merci... disais je.
- A votre service princesse ! répondit Flo. »

Le sourire me revient alors. Mais le prochain qui m'aurait taquiner avec mon titre, c'est sa main que se retrouvera au sol.

Florian arrêta la voiture, attrapa la machette sur les sièges arrière, et chercha le revolver dans la boîte à gants.
Il vérifia les balles.

"- Bon, tu fais comme on a dit d'accord?"

Sa petite sœur de dix ans lui fît "oui" de la tête.
Il lui embrassa le front, et sortit de la voiture.

"- Tu te mets à ma place, tu gardes la fenêtre fermée, et si des monstres arrivent, tu klaxonnes avec ce bouton. C'est compris?" Lui demanda-t-il à travers la vitre ouverte.

- J'ai peur.

- Je reviens vite, avec tes céréales préférées en plus. Et surtout n'ouvre pas la vitre tan que ce n'est pas moi."

Il s'éloigna de la voiture, la regardant fermer la vitre conducteur, il lui sourit et lui fit signe, avant de se tourner vers le magasin.
Les rideaux métalliques du Lidl étaient tous tombés, plongeant l'intérieur dans le noir. La porte était grande ouverte, à côté d'elle était placée une poubelle en arceaux métalliques. Il l’attrapa, la vida, et rentra dans le magasin.

Ayant travaillé plusieurs années dans cette enseigne, il chercha par habitude le boîtier d'éclairage prêt de la porte. Les quelques néons intactes révélèrent un zombis dans le fond du magasins, face aux restes de produits frais.

"- Quoi, c'est tout?"

Il jeta la poubelle dans les rayons. Le vacarme qu'elle produisit ramena plusieurs zombis de la réserve, dont le rideau était en morceaux.

"-Maintenant on va s'amuser."

Devant les cinq zombis qui courraient vers lui, Florian rangea le révolver, et prit son couteau dans sa main gauche, bras devant le torse et lame face aux zombis, prêt à se défendre.

Le premier zombis arriva, les restes d'une caissière passèrent le rayon des caisses. Elle se prit un puissant coup de pieds dans le thorax. Flo ne perdis pas une seconde et sauta sur le zombis à terre pour lui plonger le couteau dans l’œil. Se redressant il trancha la tête du second zombis de sa machette.

Les trois suivants furent exécutés de la même façon, le couteau planté dans la gueule du dernier, il lui trancha le cou, la tête ne tenant plus que par les quelques morceaux de chair restants, il s'écroula au sol.

"- Ça c'est ce que j'appelle du sport! On fait moins les malins maintenant hein!!"

Essuyant ses armes, il se dirigea vers le rayon conserves.

"- De toute façon j'ai jamais aimé vos tenues. Bande de salopards de voleurs de schtroumpfs bleus." Dit-il tout en triant les conserves devant lui.

Tout en chantonnant, il fît tombé des pots de maïs dans un sac.
Quand un bref coup de klaxon le stoppa net.

"- Bordel non!"

Florian courra vers la sortie.

"- Non non non non non."

Il arriva dehors, la fenêtre conducteur était brisée, mais aucun signe de sa sœur ou d'un zombis.
Quand il remarqua la portière coté passager ouverte, son sang ne fît qu'un tour.

Plongeant dans un état second, il piqua un sprint vers le véhicule. Il ne prit pas le temps de réfléchir à la scène qui se déroulait devant ses yeux, il attrapa le zombis, et le jeta en arrière.
Il sortit ensuite son couteau et frappa la créature plusieurs fois, assénant également plusieurs uppercuts. Le mort-vivant fini par tombé au sol, mais Florian, dans un état second, continuait de frappé le cadavre, le charcutant avec son couteau et broyant les restes du monstre.

"- Pourquoi?! Pourquoi??!! POURQUOI??!!"

Il s'arrêta alors, regarda son corps couvert de sang. Lâchant son couteau, il se leva en perdant l'équilibre.
Devant le cadavre de sa sœur, il s'appuya contre la portière.
Il tomba à genoux, devant elle, une larme tomba au sol.

"- C'est ma faute... J'aurais... J'aurais pas due... Pardon, pardon..." Lui dit-il en lui soulevant la tête.

"- J'aurais pas due faire ça, c'est ma faute. Je suis désolé, désolé..."

Il maudit le monde, mais s'en prenant à lui même par sa faute, il reposa le cadavre du seul être qu'y lui importait encore en se monde, et se releva brusquement, la colère dominant maintenant ses autres émotions. Il l'avait tué.

Il frappa la voiture de toutes ses forces.

"- Pourquoi! Pourquoi j'ai fais ça!!!!"

Quand son regard se posa sur le cadavre du zombis, sa colère repris de plus belle, il sortit la machette. Il sauta sur le cadavre de la créature, et charcuta les restes encore chauds.

"- Crève! Crève, crève crève crève!! CRÈVE!!!!"

Trois zombis entrèrent sur le parking, attirés par le bruit.
Ils couraient vers lui, mais Flo ne bougea pas, sortant son revolver, il les provoqua:

"- Venez!! Venez me chercher!!"

Un premier coup de feu stoppa le premier zombis qui tomba au sol sous le choc.
Il frappa le second d'un coup de pieds, il s'écroula lui aussi.
Le troisième se fît tranché la tête.

Il termina ensuite les deux premiers, assénant plus de coups qu'il n'en fallait pour les achever.

"- Crevez! Crevez tous!! Je vais tous vous tuer!!"


Flo se réveilla brusquement. Séchant l'humidité qu'il y avait sur ses joues, il serra la mâchoire, essayant d'oublié cette nuit.
Il sortit du véhicule, il fît un tour de la station service abandonnée, alors que le soleil ne faisait que transparaitre que quelques lueurs discrètes sur une aube rouge.

Regardant le lointain, sa mine s'assombrit, son moral était plombé par le rêve.

"- Du sable, des ruines, encore du sable... Mais ou est cette fichue mer?..."